NOS 100.000 EUROS MONSIEUR LE PREFET !
Compte Rendu de la délégation
en Préfecture le 24 juin 2008
Pour mémoire, nous étions reçus pour réclamer le « manque à gagner » sur la DSU par M. VICHERAT, Sous-Préfet du district de Bobigny. Dès le 1er conseil municipal, le Maire avait alerté sur cette perte de recettes. Le 25 mars, Jacques JAKUBOWICZ, Maire-adjoint PCF avait écrit au Préfet qui lui avait répondu rapidement une réponse très technique mais inchangée sur la décision. Le 17 avril au Conseil municipal, Sylvie BADOUX, Maire-adjointe partenaire du PCF, avait demandé à ce que nous puission tous ensemble adopter une motion que nous pourrions, aux côtés de la population, porter au Préfet. Cette motion a ensuite été rédigée en collégialité et adoptée par l'ensemble des forces politiques qui composent le conseil municipal, à l'exception de l'UMP...
Etaient présent : S. Thomassin (PS), A. Zahi (PS), A. Duglokecki (Verts), V. Duguet (Bondy Autrment), Laurent Quinet (Modem), S. Badoux (PCF et partenaires)
Bondy a reçu en DSU 4 123 000 € au lieu des 4 222 000 € prévus suite à l'amendement à la loi de finance du 13/12. Ce qui occasionne une perte d'environ 98 000 € pour la commune.
La délégation a fait valoir le fait que Bondy est une ville spécifique au regard de cette dotation de solidarité, par la composition et la précarité de sa population d'abord, mais aussi par les efforts de la municipalité pour répondre aux besoins des habitants, et encore par le fait de l'augmentation démographique non prise en compte par le pouvoir central. En effet, nous sommes passés de 46 à 54 000 habitants. Depuis 2005, la commune demande à ce que cela soit reconnu sans être entendus !
D'autre part, l'Etat n'a pas remboursé à la commune les 2 millions de frais occasionnés par les fouilles archéologiques.
Cette délégation composée de toutes les forces politiques de la municipalité, à l'exception de l'UMP, a pris soin de signifier qu'outre le maintien difficile du niveau des prestations à la population, les manques de dotations ne favorisaient pas la mise en chantier de nouveaux projets indispensables aux habitants notamment en matière d'enfance et de périscolaire.
Les élus ont également fait valoir que la répartition des richesses n'était pas équitable sur les territoires et qu'il faudra en tenir compte dans la mise en place des grands chantiers d'avenir, comme par exemple l'élaboration de ce qui est appelé « le grand Paris ».
Monsieur VICHERAT nous a indiqué qu'il se fera le relais de nos revendications auprès de l'administration centrale. Il nous a signalé que notre DSU avait été augmentée de 12,02 % de 2007 à 2008, alors qu'entre 2006 et 2007, elle avait augmenté de 17,28 %. La moyenne départementale se situe à l'heure actuelle à 11,5 %, mais la ville de Noisy-le-sec, pour exemple a bénéficié d'une augmentation de 18 %.
Suite à l'amendement, nous avons effectivement perdu 98 000 €, même si d'après les critères retenus par l'Etat, notre commune se situe dans plus faibles revenus moyens par habitant.
Le Préfet a également reconnu que la ville développait beaucoup d'actions et de dispositifs en matière de politiques de solidarité.
Il a également annoncé que nous allions touché des crédits « Réussite éducative » qui seraient supérieurs à 100 000 €.
Le groupe des élus communistes et partenaires restera vigilant et nous nous battrons encore pour récupérer ces 98 000 € et pour faire reconnaître le nombre réel de bondynois. D'autre part, il nous faut obtenir de l'Etat un regard plus juste sur la réalité et les nécessités bondynoises, ainsi que des décisions équitables quant à la redistribution des richesses sur le territoire.
C'est une question de justice et de solidarité à l'égard des Bondynois.