BONDY A COEUR

Conseil général 93


MURS ANTI-BRUITS A BONDY....

Merci mon amie JOSY !!!! C’est une bonne nouvelle que tu me permets de porter à connaissance des riverains des voies ferrées de Bondy… Ceux-là  même qui se sont mobilisés avec ceux du Petit Noisy depuis nombre d’années…

 

C’est hier dans les locaux de RFF (Réseau Ferré de France) que la bonne nouvelle est tombée. RFF accepte  l’enveloppe de 23 millions d’euros pour financer les murs antibruit du Petit-Noisy et de Bondy, dans deux quartiers traversés par les voies ferrées et considérés comme points noirs en termes de nuisances sonores.

 

« Nous avions bon espoir depuis notre rencontre avec le ministre des Transports, qui avait donné un accord de principe », se félicite Josiane BERNARD, Vice-présidente Communiste au Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

 

RFF, qui prend 33 % de cette somme à sa charge, s’entêtait à fixer la barre à 19millions d’euros. Après les conclusions des dernières études qui confirment le constat des précédentes, RFF s’est donc rendu à l’avis général des différents acteurs réunis hier.

 

L’ADEME, quant à elle, prendra en charge 42 %du coût, la Région, le Conseil général et nos deux villes de BONDY et NOISY-LE-SEC se partageront les 25 % restants.

 

Maintenant que le financement est bouclé, le chantier va pouvoir être lancé. Les appels d’offres vont être passés très prochainement.

 

 


27/03/2010


SEINE-SAINT-DENIS ET REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE

Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis s'était porté volontaire pour expérimenté le RSA -Revenu de Solidairté Active. Ce dispositif, jugé trop coûteux par le Gouvernement, est remis en question alors qu'il devait être bientôt généralisé. Quel avenir du RSA dans le 93 ?

Avant de vous livrer un interview de Jean-Charles NEGRE, Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, en charge de la formation et de l'insertion, paru dans l'Humanité.fr le 10 avril dernier, quelques explications pour comprendre de quoi on parle.

Qu’est-ce que le revenu de solidarité active ?

Le RSA est un complément aux ressources destiné aux travailleurs pauvres et aux bénéficiaires de minima sociaux. Inclus dans la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (Tepa) du 21 août 2007, il garantit un revenu décent qui tient compte des revenus de l’activité professionnelle et des charges de la famille.

Quels sont les objectifs ?

Inciter à l’activité professionnelle grâce à une meilleure articulation entre prestations sociales et revenus du travail, faciliter une insertion durable dans l’emploi, lutter contre la pauvreté.

Quelles sont les personnes concernées ?

Dans un premier temps, destiné aux allocataires du RMI et de l’allocation de parent isolé (API), il leur assure une augmentation de revenu pour l’exercice de toute activité professionnelle, pendant une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Comment l’expérimentation va-t-elle se dérouler ?

Les conseils généraux volontaires activeront le RSA pour les bénéficiaires des contrats insertion-revenu minimum d’activité et des contrats d’avenir, et transformeront les primes forfaitaires, les primes de retour à l’emploi et l’allocation de RMI versée aux personnes en emploi en une allocation unique. L’Etat prendra en charge l’intégralité du coût de l’expérimentation pour les bénéficiaires de l’API et la moitié du coût pour les bénéficiaires du RMI.

Ces programmes expérimentaux donnent lieu à la mobilisation des services des conseils généraux et impliquent l’ensemble des institutions en charge de l’insertion des bénéficiaires - services déconcentrés de l’Etat, Caisses d’allocations familiales, ANPE, Assedic, Caisse primaire d’assurance maladie - mais aussi les entreprises et les associations d’insertion. Ils seront évalués par un comité national composé de représentants des départements, des administrations de l’Etat ainsi que de personnalités qualifiées.

Quel est le montant moyen de l’allocation ?

A situation familiale et revenu d’activité équivalent, le montant de l’aide peut différer selon les conseils généraux, puisque chaque département est libre de fixer son barème et le taux de cumul, c’est à dire la part des revenus d’activité qui s’ajouteront au RSA. La réforme devra fixer quel est son montant qui varie aujourd’hui entre 60 % et 70 %.

Interview de JC. NEGRE - L'humanité.fr - 10/04/08

Entretien réalisé par Sébastien Crépel

J.Charles NEGRE

« Le gouvernement nous paie de mots »

Trois questions à Jean-Charles Nègre, Vice-président (PCF) du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, en charge du RSA.

Quelles seraient les conséquences pour la Seine-Saint-Denis, qui s’est lancée dans l’expérimentation du RSA, d’une remise en cause de ce dispositif par le gouvernement ?

Jean-Charles Nègre : Notre département compte un nombre de chômeurs 4 points au-dessus de la moyenne régionale et plus de 45 000 allocataires du RMI, soit le quart de toute l’Ile-de-France. Notre objectif était que chacun puisse accéder à un emploi stable, reconnu et bien rémunéré. Ce n’est pas exactement l’objectif annoncé du RSA. Nous avons donc pris des garanties pour préserver ses bénéficiaires, en posant une série de conditions pour veiller à la qualité des emplois. Cela permettra de mieux maîtriser les contrecoups d’une remise en cause du dispositif. Une de nos conditions a été de prévoir que le RSA ne serait versé qu’aux allocataires qui reprennent ou exercent une activité supérieure à un mi-temps. Cela diminue le nombre de bénéficiaires potentiels mais permet d’aller vers des parcours mieux sécurisés. Le département a également prévu un renforcement de l’accompagnement des allocataires dans l’emploi ainsi qu’une prise en compte de tous les frais nouveaux induits par la reprise d’une activité. Les évolutions actuelles montrent que nous avons eu raison d’être prudents. Pour autant, la question du devenir concret des érémistes et des chômeurs de notre département reste intacte.

Comment réagissez-vous au discours du chef de l’État, qui conditionne la pérennisation du RSA à la réalisation d’économies budgétaires ?

Jean-Charles Nègre : Avec Nicolas Sarkozy, il vaut mieux être riche financier que chômeur en Seine-Saint-Denis. Il y en a toujours assez pour les privilégiés et jamais suffisamment pour les autres. Lui qui n’hésite pas à offrir 15 milliards d’euros sous forme de bouclier fiscal, divise par deux voire trois la somme estimée nécessaire à la généralisation du RSA, en passant de 3 à 1 milliard d’euros. C’est de l’injustice mathématiquement démontrée.

N’est-ce pas un manque de respect de l’État vis-à-vis des collectivités ?

Jean-Charles Nègre : Le respect n’y est plus depuis un moment. L’État doit à la Seine-Saint-Denis près de 400 millions d’euros au titre des compétences supplémentaires transférées sans les moyens pour les assurer (RMI, routes nationales, personnel technique des collèges, etc.). Nous attendons qu’il respecte déjà cette dette. Mais on ne peut accepter qu’une fois encore le gouvernement nous paie de mots et qu’il demande aux collectivités de faire l’effort réel en monnaie sonnante et trébuchante. La solidarité avec nos concitoyens les plus fragilisés ne peut être le seul fait des habitants de la Seine-Saint-Denis par le biais des taxes locales. Elle ressort de la solidarité nationale, donc du budget de la nation tout entière.

Sylvie BADOUX - 12/04/08 pour Bondy à coeur


12/04/2008


LE NOUVEAU VISAGE DE L'EXECUTIF DEPARTEMENTAL

LE NOUVEAU VISAGE DE L'EXECUTIF DEPARTEMENTAL

Hervé BRAMY             Claude BARTOLONE

 

Compte-rendu succinct de la séance

d'installation 

 

Apres les félicitations et remerciement d'usage par Hervé Bramy, élection du Président du Conseil général :

 

§  deux candidatures : Teulet (Groupe UMP) et Bartolone (Groupe PS, soutenue par le Groupe PCF)

 

RESULATS : 10 voix pour Teulet et 30 pour Bartolone.

 

 

Discours du nouveau Président :

 

Remerciement pour son élection au poste de Président et pour tout ce qui a été entrepris depuis 1968, date de création du Conseil général : « Du passé ne faisons pas table rase ». Eloge sur le bilan positif.

 

Dans le département, les entreprises s'installent ainsi que les capitaux, il faut prendre en compte les mutations sociales et savoir l'interpréter en prenant en compte la nouvelle population et ne pas repousser la mixité sociale.

 

Le Conseil général partenaire à chaque étape dans les domaines :

 

§  De la petite enfance : chaque famille doit avoir une solution de garde

§  Scolaire : réussite pour tous avec de la sécurité.

§  Formation professionnelle : aide aux jeunes en rupture scolaire

§  Lutte contre les discriminations racistes et antisémites.

§  Logement : partout combattre, le plus possible. Constat qu'une, deux voire trois générations cohabitent sous le même toit. Réservation de logements aux jeunes.

§  Détresse sociale : RMI, soutien et accompagnement sur le chemin de la réinsertion.

§  Grand âge : beaucoup à faire ! -  accès à la culture, aux sports et aux associations.

§  Environnement : éco bonus ou malus avec critère environnemental sur nouvelles constructions.

§  Culture : pas d'élitisme pour changer l'image du département. « Si les jeunes ne vont pas à la culture, c'est a culture qui ira à eux » culture pour changer l'image. « Centre contemporain et créativité ; nous avons tous cela » : subventions et gratuité pour les scolaires

§  Développement éco : signal aux entreprises pour créer des emplois, intervention pour impulser et encadrer l'activité. Augmentation sensible de la participation du CG.

§  Valorisation de l'importance des conseils généraux que certains souhaiteraient voir siparaître.

      §  Personnel départemental :  suite de l'enquête : la souffrance des

         agents ne reste plus qu'un mauvais souvenir, après la lecture

        avec attention sur le bilan des agents au travail. Les agents seront

        écoutés.

§  Conseil général et le développement durable rencontre avec Paris et la Région et les partenaires politiques des villes : s'il le faut, taper sur la table sur le respect des engagements de l'Etat.

§  Médiateur du CG pour les concitoyens.

§  Transparence de la gestion et des évolutions politiques avec des compte-rendu tous les 16 mars aux électeurs et aux habitants.

 

 Les délégations :

 

  • Président : Claude BARTOLONE (PS)
  • 1er vice président : Gilbert ROGER (PS) : économie, emploi, Europe et international.
  • 2éme Vice-présidente : Josiane BERNARD (PC): environnement
  • 3éme  Vice-présidente : Corinne VALLS (MGC- groupe PS) : transport, déplacement et voirie.
  • 4éme  Vice-président : Pierre LAPORTE (PC) : autonomie des personnes.
  • 5éme Vice-président : Pascal  POPELIN (PS) : enfance et famille
  • 6éme Vice-présidente : Daniel GUIRAUD (PS) : développement territoire, évaluation des politiques publiques
  • 7éme Vice-président : Azzedine TAIBI (PC) : sport, jeunesse, éducation populaire.
  • 8éme Vice-président : Mathieu HANOTIN (PS) : éducation citoyenne, lutte contre les discriminations.
  • 9éme Vice-président : Bally BAGAYOKO (PC) : services urbains, nouvelles technologies.
  • 10éme Vice-président : Stéphane TROUSSEL (PS) : habitat, politique de la ville et mixité sociale.
  • 11éme Vice-président : Jean Charles NEGRE (PC) : insertion, développement social, formation professionnelle.
  • 12éme Vice-président : Emmanuel CONSTANT (PS) : culture.

 

 

MEMBRES DE LA COMMISSSION PERMANETES (en plus du Président et des Vice-présidents)

 

  • Evelyne YONNET (PS)
  • Michèle BAILLY (PS)
  • Sylvine THOMASSIN (PS)
  • Abdel SADI (PC)
  • Gilles Garnier (PC)
  • Jean-Jacques KARMAN (PC)
  • Ludovic TORO (UMP)
  • Claude CAPILLION (UMP)
  • Vincent CAPO-CANELLAS (UMP)
  • Raymond COEME (UMP)
  • Stéphane SALINI (UMP)
  • Michel TEULET (UMP)

 

 

 

 


21/03/2008


SOUTENEZ VOS ELUS !

LE DEPARTEMENT RESTE A GAUCHE…

C'est donc jeudi matin que les 40 conseillers généraux de la Seine Saint-Denis se réuniront pour élire le nouveau Président de l'assemblée départementale et les Vice-présidents.

Dirigé par 4 Présidents communistes depuis sa création il y a 33 ans (1965), le Département sera gouverné maintenant par un socialiste. En effet, au fil des renouvellements, l'influence du PCF et de ses alliés a diminué passant de la majorité absolue à l'égalité sur la dernière mandature. Aujourd'hui, les résultats des élections ont redistribué les forces de cette assemblée. Ainsi, il y a maintenant 17 élus dans le groupe socialiste, verts et gauche citoyenne, 13 dans le groupe communiste et 10 à droite.

Claude BARTOLONE deviendra donc Président et sera assisté de 7 Vice-présidents de son groupe, mais aussi de 5 Vice-présidents communistes.

Je vous demande d'être présents

 le Jeudi 20 mars, à 10 heures

à la salle des séances du Conseil Général,

au rez-de chaussé de la Préfecture

Pour soutenir nos 5 Vice-présidents, mais aussi nos 8 autres conseillers généraux communistes.

La campagne a été particulièrement difficile. La droite a été virulente, insultante aussi, méprisante de toutes les façons. Mais aussi, les socialistes, avec qui partout, nous aurions du nous retrouver, n'ont pas toujours choisi la voie de l'union et/ou du « désistement républicain », et se sont dirigés parfois vers une quête du pouvoir absolu, au risque de voir basculer nos communes et nos cantons dans le giron de la droite. Ce ne fut pas le cas à BONDY !

Tous ces positionnements vont devoir se discuter au sein des différents partis de gauche et des décisions d'avenir devront être prises avec résolution. C'est l'étape indispensable vers la (re ?)construction d'une gauche unie (pour être forte) qui tient bien le cap à gauche et est en cacpacité de drainer ceux qui s'écartent !

Cette séance d'installation du Conseil général est publique et vous y êtes donc tous invités. Je vous y attendrai…

Vous le savez, je suis particulièrement attachée au Conseil général. J'y exerce des fonctions depuis 20 ans et j'ai eu la chance de travailler au plus près des élus pendant plus de 18 années, sous 3 Présidents différents. J'ai le cœur qui saigne à Gauche aujourd'hui…

J'ai aussi une pensée particulière pour ceux et celles qui n'ont pas été réélu(e)s, tout spécialement pour mon amie Claire PESSIN-GARRIC de MONTREUIL, militante du MARS-Gauche républicaine qui a perdu son mandat de conseillère générale à une poussière d'étoile près… et son mandat d'élue municipale en même temps. Claire est une élue combattive, investie et de convictions, attentive et à l'écoute, elle n'a jamais déméritée. Je lui adresse toutes mes amitiés.

Claire PESSIN-GARRIC.

N'oubliez pas… on se retrouve jeudi matin pour soutenir et applaudir nos Vice-présidents et nos conseillers généraux communistes au Conseil général !

19/03/2008


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