CONDUIRE LA POLITIQUE CHOISIE DEMOCRATIQUEMENT ET EN CONSCIENCE PAR LE PEUPLE
CONDUIRE LA POLITIQUE CHOISIE DEMOCRATIQUEMENT
ET EN CONSCIENCE PAR LE PEULE !
La réalité quotidienne de millions d’habitants de notre pays, d’entre, c’est le chômage, le manque de logement, la reconversion pour des artisans ou des commerçants qui ne peuvent plus poursuivre leur activité, et des dirigeants de PME qui voient fondre leur carnet de commandes. Toutes les formes de précarité se développent : sociale, professionnelle, énergétique, sanitaire…
Les seules réponses qu’ils entendent sont, au mieux, source de culpabilisation, quand on les rend responsables de la dette et du coût du travail, quand on les soupçonne, aussi, de ne pas chercher un emploi, ou quand ils font grève pour défendre leur outil de travail.
Pendant ce temps, les entreprises du CAC 40 engrangent 48 milliards d’euros de bénéfices. Veolia, par exemple, annonce 151 millions d’euros de dividendes en six mois.
La France est un pays riche. C’est la 5ème puissance économique mondiale. Elle occupe le troisième rang mondial pour la productivité. Ce dont elle souffre, c’est du fait que jamais la richesse n’a été autant accaparée par quelques-uns. Ce dont elle souffre, c’est l’entêtement d’un gouvernement dans des choix libéraux – austérité, soumission à l’Europe, réduction de la dépense publique et cadeaux aux grands groupes financés par les populations, même les plus fragiles et aux dépens des collectivités territoriales, qui n’ont même plus les moyens d’agir comme correctrices des inégalités.
Ne nous y trompons pas,
ce n’est pas cela le socialisme,
ce n’est pas cela la gauche !
Il est nécessaire maintenant et tout de suite que la richesse soit mieux répartie dans notre pays pour créer les conditions d’un avenir meilleur pour les Français et pour la France. Comment, un gouvernement qui se dit de gauche ne peut saisir cet enjeu ? Pourtant, la première responsabilité d’un gouvernement, c’est bien de conduire la politique choisie démocratiquement et en conscience par le peuple.
Pourquoi cacher qu’il existe une alternative à gauche à la politique d’accélération des réformes libérales et qui est à l’opposé de la servilité volontaire à l’égard de la Commission européenne et du gouvernement allemand traduit dans les choix de ce gouvernement qui ne représente plus ses électeurs ? Une autre alternative à l’allégeance au MEDEF, au discours qui prétend faire des chômeurs des coupables, à la politique d’austérité, au pacte de responsabilité, au CICE ! , Une alternative aux recettes Sarkozystes, puis Hollandistes, qui donnent depuis des années les mêmes résultats économiques, sociaux et politiques.
Les Communistes et leurs sympathisants, tout le Front de Gauche et les forces anti-austérité, croient elles, à la possibilité de prendre un autre cap que celui imposé par les techno-libéraux, qui confondent allègrement le bonheur des peuples avec celui des banques et autres firmes internationales. Celle d’une Europe sociale avec l’élaboration d’un véritable traité social européen, porteur de valeurs et de normes protectrices des travailleurs, socle d’une Europe solidaire libérée de la tutelle des marchés financiers, des dogmes du libéralisme et de l’austérité budgétaire.
Aujourd’hui, le gouvernement refuse de prendre en compte l’inquiétude qui s’exprime dans tout le pays. L’enjeu pour les forces de gauche qui refusent le cap libéral du gouvernement est de permettre que cette colère trouve une issue de progrès.
C’est tout l’objet du message des Communistes de ce pays.