Avec la venue d'une délégation palestinienne dans le cadre d'un projet de coppération entre les Villes d'AL-RAM et de BONDY,

L'EVENEMENT EST A BONDY !

Vendredi 15 octobre 2010 à 19h00

Ecole G. Appolinaire - 16 av. H. Barbusse - BONDY (93140)

RENCONTRE - DEBAT : LA PAIX EST-ELLE ENCORE POSSIBLE ENTRE PALESTINIENS ET ISRAELIENS ?

Organisé par le Groupe des Elus Communistes et Partenaire et la section du PCF de Bondy

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Une nouvelle fois, le conflit Israélo-Palestinien est au coeur de l'actualité. Le processus de Paix, au point mort depuis de long mois, a t-il une chance de redémarrer ? On peut sérieusement en douter à voir l'attitude du gouvernement Israélien.

A peine terminé le moratoire sur les implantations de nouvelles colonies, qu'Israel en relance le développement en isjordanie palestinienne au moment même où des pourparlers fragiles viennent de reprendre sous la pression des Etats-Unis.

En toute impunité et malgré les crimes commis contre Gaza et contre la flotille humanitaire venue apporter une aide malgré le blocus terrible imposé aux Gazaouis, le gouvernement isarélien continue de bafouer le droit international et de refuser les exigences réitérées de la comunauté mondiale pour la création d'un Etat Palestinien viable et indépendant.

Sous l'impulsion du groupe des élus Communistes et Partenaire, la ville de Bondy a décidé de marquer son engagement pour une paix durable dans la région, en initiant un jumelage avec la ville d'Al-Ram située au nord de Jérusalem.

Al-Ram est une ville de même taille que Bondy. Comme notre ville, elles est aux portes de la capitale et pourtan ses habitants ne peuvent plus y pénétrer ou seulement au prix de longs trajets. Pourquoi ? Al-Ram est entourée par un mur érigé et surveillé par l'armée Isarélienne. Pour sortir de cette prison à ciel ouvert, ses habitants doivent faire de longues heures d'attente aux 3 seuls points (chekpoints) de passage contrôlé par l'armée et subir l'humiliation sans irne dire.

La délégation d'Al-Ram qui est à Bondy la semaine du 11 octobre, est composée de son Maire et de ses adjoints, du Directeur général de l'administration et d'une réponsable nationale du Parti du Peuple Palestinien (équivalent du Parti Communiste en France).

Au-delà de la partie officielle de leur visite, les Palestiniens sont demandeurs de rencontres avec la population bondynoise pour témoigner de l'occupation de leur territoire, d eleurs espoirs et de leurs attentes. La rencontre publique qui se tiendra le

VENDREDI 15 OCTOBRE 2010 - 19H00

ECOLE APPOLINAIRE - près de l'hôtel de ville

constitue donc un événement, un grand moment de solidarité concrète avec les palestiniens.

La Paix ne peut passer que par la création d'un état palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem Est comme capitale. Discutons-en en direct avec eux !

A Bondy, les élus communistes et partenaire sont à l’origine d’un projet de coopération avec la ville d’Al-Ram en Palestine. Nous espérons vivement que dès la rentrée, l’équipe municipale et les collaborateurs qui travaillent sur ce dossier, définiront rapidement un calendrier qui favorisera la concrétisation de ce projet. De même, la venue d’une délégation prévue cet été, mais qui a du être reportée, devra être remise à l’ordre du jour très rapidement.

Fort de la tenue de plusieurs initiatives pour la défense des droits des Palestiniens (veillées pour Gaza, quête de solidarité, distribution de tracts, articles, organisation de débats, délégation en Palestine…),  le groupe des élus communistes et partenaires, en collaboration avec la section du Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et toutes les bonnes volontés, nous continuerons à défendre cette juste cause.

Pour l’heure, voici une lette du jeune prisonnier franco-palestinien rédigée depuis le fond de sa cellule.

Au pays de la révolution française qui a mis fin au féodalisme et à la servitude en propageant à travers le monde les mots de « Liberté – Egalité – Fraternité » ; à Paris, capitale d’un pays qui a résisté hautement pour se libérer de la barbarie d’une armée occupante féroce et brutale ; depuis vos bureaux à l’Elysée ou ceux du Quai d’Orsay – j’espère que vous lirez ma lettre.

Dans l’un de ces bureaux, ma mère a été finalement reçue afin de discuter des moyens pour obtenir ma libération.

Nous savons tous que la démocratie fonde le respect de la diversité des êtres humains. Elle définit les bases légales qui accordent à chacun des droits et des devoirs. Elle prône l’égalité des droits humains et refuse absolument d’établir des différences négatives et ségrégatives selon la couleur de la peau, l’origine, la religion, etc.

Comme citoyen franco-palestinien, je pensais que les autorités françaises se devaient de me protéger (comme elles le font pour tous nos compatriotes français injustement en difficulté dans le monde) alors que je vis dans un pays sous occupation militaire décidée par un gouvernement qui refuse obstinément de reconnaître et d’appliquer le droit international.

Il semblerait que ce gouvernement, le gouvernement israélien, vous ait convaincu que le seul moyen pour moi de retrouver la liberté n’était pas que, lui, fasse, ce qu’il devrait faire pour cela mais qu’en plus de l’injustice que je subis que, moi, je fasse un acte d’humiliation supplémentaire : que je présente des « regrets » devant un tribunal militaire d’occupation.

Je voudrais vous poser une seule question : aurait-il été acceptable pour vous que les résistants français, pendant la seconde guerre mondiale, « regrettent » leurs actes devant des tribunaux d’occupation ou de collaboration ?

Si on ne peut comparer terme à terme les deux situations, il n’en reste pas moins que la Palestine vit aussi sous occupation étrangère depuis maintenant 62 ans. Une occupation brutale qui multiplie les meurtres, qui construit des murs, qui assiège et colonise, qui expulse le plus possible de Palestiniens de leur terre ou de leurs maisons, surtout à Jérusalem-Est où je vis avec ma famille.

Devant cette occupation que vit mon peuple, je ne peux rester ni indifférent ni me taire. Je suis né et j’ai grandi dans un pays occupé et, parce que je ne peux pas me taire, je suis depuis plus de 5 ans en prison. Comment pourrais-je accepter cette occupation que vous-même avez condamnée ? C’est mon droit que de la refuser.

Dans ces conditions il n’est pas pensable une seule minute, qu’en plus de tout cela que je subis, j’en vienne à « regretter » ou à « m’excuser » de quoi que ce soit devant un tribunal militaire d’occupation.

Je soutiens la résistance légitime de mon peuple qui bénéficie de la solidarité des gens libres à travers le monde.

Bien à vous,

Salah Hamouri

Prison de Guilboa - Section 4

Le 14 juillet 2010

20 ans après la chute du mur de Berlin...

voici une liste d'autres murs existants toujours à travers le monde

mardi 10 novembre 2009 - CIDEFIL
             

liste publiée sur Hern.overblog

  Une Zone tampon sépare la Corée du Nord de celle du Sud depuis la fin de la Guerre de Corée, en 1953. Contrairement à son nom de « Zone coréenne démilitarisée », elle est très militarisée, puisqu'il s'agit d'une des principales concentrations d'armes au monde. Elle longe le 38e parallèle sur 248 km de long et 4 km de large.

 Depuis 1974, la Turquie revendique une partie de l'île chypriote. Elle a tenu donc a délimiter ce territoire par une barrière. Il s'agit du drnier mur en europe.

 Le mur entre le Mexique et les Etats-Unis, souhaité par Georges W. Bush est en construction. Celui-ci est censé protéger les Américains de l'émigration de Mexicains illégaux.

 En 1993, l'Espagne de Javier Solana et de Moratinos a érigé une barrière électrifiée gardée par des soldats, aux enclaves de Ceuta et Melilla. Elle est censée protéger l'Espagne des travailleurs illégaux marocains et sub sahariens, qui tentent de rentrer sur son territoire.

 En irlande les quartiers catholiques et protestants de Belfast sont séparé par des murs. Ils ont été édifiés en 1969 par l'armée britannique, au plus fort du conflit entre les deux communautés, et baptisés « Peace lines ».

 Nommée « clôture de sécurité », la séparation de la Cisjordanie (palestinienne) du territoire israélien prend plutôt la forme d'un gigantesque mur de béton de sept mètres. Construit par les Israëliens à partir de 2002, il a officiellement pour but de freiner le terrorisme. Pour certains Palestiniens, il s'agit d'annexer des territoires palestiniens en empiétant sur la « Ligne verte » de séparation.

Il y a aussi d'autres murs à travers le monde, je vous invite à les découvrir dans ces deux articles : http://quartierlibre.ca/Murs-du-monde ; http://entre-alpes-et-aures.over-blog.com