BONDY A COEUR

Emploi-Formation


EST ENSEMBLE : APPEL A PROJETS EMPLOI FORMATION INSERTION 2014

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La Communauté d’agglomération s’est fixé comme objectif de promouvoir l’emploi local et l’insertion des publics éloignés de l’emploi. A travers des dispositifs innovants et le soutien aux projets et aux initiatives locales, c’est sur l’ensemble du territoire communautaire qu’Est Ensemble entend agir sur ce domaine. Parmi ses actions, un appel à projets annuel, "l'AI EFI" est proposé à toutes les structures d'insertion, mais aussi aux associations de quartier oeuvrant sur le territoire communautaire, sur une ou plusieurs villes, et mêe sur un quartier donné. Il vous reste 9 jours pour déposer votre dossier...

 

Désireuse d’accompagner au mieux les publics en insertion vers l’emploi , elle porte plusieurs dispositifs en faveur de l’insertion sociale et professionnelle en mettant en cohérence ses actions sur l’ensemble du territoire : les Plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE), les Maisons de l’emploi existantes (Bagnolet, Noisy-le-Sec et Pantin), les permanences emploi.

 

Les outils de la politique de la ville sont également mobilisés, en particulier le volet emploi des Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), qui permet d’intervenir plus spécifiquement dans les quartiers en difficulté.

 

Outre la pérennisation des actions et des structures existantes, Est Ensemble s’engage dans la coordination et le soutien aux initiatives innovantes mises en œuvre sur le territoire communautaire dans le domaine de l'emploi et de l’insertion, notamment à travers des appels à projets communautaires visant à soutenir des démarches innovantes, partenariales et soumises à l’évaluation. Vous trouverez ci-après le lien qui vous conduira aux documents nécessaires pour déposer votre projet dans le cadre de l'AI EFI... Documents à télécharger à droite de l'écran !

 

LIEN POUR L'AI EFI : http://http://www.est-ensemble.fr/emploi-formation-et-insertion

 

A très bientôt !!!

 

 


10/06/2014


FORUM DE L'EMPLOI D'EST ENSEMBLE - 27 JUIN 2014

 

Chaque année, la communauté d'agglomération EST ENSEMBLE organise 3 forums de l'emploi. Le premier aura lieu le 27 juin prochain à Pantin. Pour vous y rendre, rien de plus facile...

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Afin d'augmenter vos chances d'être recrutés, n'hésitez pas, selon votre situation à vous rendre auprès de l'un des acteurs de l'emploi et de l'insertion présents dans les 9 villes de notre territoire communautaire : que ce soit Pôle Emploi, la Mission locale, la Mission RSA, votre Point Information Jeunesse ou votre Service jeunes, ou encore l'une des associations de votre quartier, ils peuvent tous vous aider à préparer votre CV, votre posture, votre entretien... Alors n'hésitez pas !

Avec une trentaine d’exposants présents il sera l’occasion de découvrir les offres d’emplois du territoire et les entreprises qui recrutent mais aussi de rencontrer des organismes de formation et de se renseigner sur les conditions d’accès aux métiers proposés.

Au programme cette année : des ateliers de préparation à la rencontre avec les entreprises (inscription au 01 83 74 56 30), un espace création d’entreprise et un Job dating pour les personnes porteuses de handicaps.  Et afin que tout le monde puisse venir y compris les parents, une halte-garderie sera proposée par E2S.

Entrée libre et gratuite. Se présenter muni d’un CV

Informations pratiques :
Vendredi 27 juin de 9h à 13h
Gymnase Maurice Baquet
6/8 rue d’Estienne-d’Orves
Accès : ligne 5, métro Hoche ; bus 151, 170, 330

 

10/06/2014


SEUILS SOCIAUX : UNE BETISE DE PLUS !!!

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Voilà que le ministre du Travail se met à exaucer des vieux rêves datant au moins de GATTAZ (père) et sans doute même de ses prédécesseurs au CNPF. François REBSAMEN s'est dit prêt à «suspendre pendant trois ans» les seuils créant des obligations particulières aux entreprises, comme par exemple la création d'un comité d'entreprise à partir de 50 salariés, pour favoriser la création d'emplois.

Evidemment, la CGPME a saisi la balle au bond et proposé d'inscrire la suspension des seuils au menu de la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Elle explique qu'il y a «2,4 fois plus d'entreprises de 49 que de 51 salariés», ce qui s'expliquerait par la réticence des entreprises à embaucher pour ne pas répondre aux contraintes sociales, comme si la démocratie dans l'entreprise était un obstacle à l'emploi...


C'est d'ailleurs ce qu’infirme une enquête de l’Insee publiée dans le n° 437 d’Etudes et statistiques : « les effets globaux sont de très faible ampleur » et qui montre que « les probabilités de croissance des effectifs sont tout à fait comparables de part et d’autres des trois seuils 10,20, 50 ».


D’une certaine manière, on voit le fond de la pensée sociale de François HOLLANDE qui prétend faire du dialogue social une priorité, mais qui, deux ans plus tard, considère que les représentants du personnel, les droits des salariés, le syndicalisme sont un frein au développement de l'entreprise. Il y a une logique dans tout cela. Après avoir dépouillé le code du travail qui jusqu' alors permettait de sécuriser les licenciements collectifs, on veut aujourd’hui priver les salariés de la possibilité d’imposer le dialogue social.

Cette logique risque par ailleurs de fâcher les amis de Nicolas Sarkozy qui sont bien à la peine ces jours-ci et qui n’ont vraiment pas besoin qu’un gouvernement de gauche vienne leur faire les poches en accédant à de vieilles revendications du CNPF recuites par le Medef. Pour tout dire et pour faire simple cette idée est une bêtise...

 


10/06/2014


PARS ! COURS ! Action d'insertion d'Est Ensemble

PARS ! COURS ! Est une création théâtrale collective inventée par la Compagnie GRAIN DE SEL et des résidents de la communauté d'agglomération Est Ensemble. C'est une des 12 actions retenue dans le cadre de l'appel à initiatives que j'ai proposé aux actions emploi/formation/insertion du territoire communautaire au printemps dernier.

Plus qu'un spectacle encore, c'est donc une action de mobilisation individuelle de personnes en insertion. Elle s'adresse à un public de demandeurs d'emploi qui n'ont plus la motivation nécessaire pour rester actifs dans leurs démarches de recherche. Les profils des participants sont variés : femme isolée, étranger dont le diplôme n'est pas reconnu en France, personne ayant subi une maladie l'ayant privée de son emploi, personne en reconversion professionnelle, jeune sorti du système scolaire prématurément, senior en fin de carrière...

 

Mais ces personnes ont toutes en commun, la succession d'expériences malheureusesqui ont ébranlé leur confiance en soi, cette confiance si nécessaire pour construire un projet de vie et convaincre un employeur de ses capacités professionnelles.

 

L'utilisation du théâtre permet à chacun d'expérimenter, dans un domaine décalé, inattendu,nouveau et vivifiant, des compétences qu'il ne parvient pas à mobiliser dans sa recherche d'emploi pour ensuite les exploiter dans le cadre d'un projet professionnel.

 

Après avoir fait le tour des structures à la recherche des participants à l'action (passé également à la mission locale de Bondy) les artistes de Grain de Sel ont pendant 8 jours, avec eux, travailler sur les pré-recquis de l'accès ou du retour à l'emploi, renforcer les fondamentaux de l'accès à l'emploi, travailler sur le lien insertion et développement économique, tout en construisant un spectacle.

 

Le 29 mars dernier, j'ai assisté à la représentation théâtrale de ces acteurs amateurs, au théâtre des Malassis de Bagnolet. Je remercie ici la municipalité d'avoir mis gracieusement cet espace à disposition. La pièce relatait l'histoire d'une femme, qui dès son enfance fut confrontée à la maltraitance et qui a, au fil de sa vie, subit des événements douloureux qui brise tous les rêves d'un individu. Mais le ton décalé du spectacle m'a pris le cœur pour le tordre de douleur, puis le laisser  rire
de joie, plusieurs fois pendant une demi-heure. J'ai été émerveillée par les acteurs, qui chacun livraient une partie de leur vie sur cette petite scène municipale, avec tout leur cœur...

 

Autour d'une collation, nous avons échangé sur l'expérience. Chacun en ressort plus fort, plus capable d'affronter cette recherche d'emploi. Et moi, j'en suis ressortie plus confiante encore en la possibilité des êtres humains à se dépasser, à repousser les limites pour accéder à ce que tous ont droit : la réussite !


14/04/2013


LES JEUNES SONT-ILS CONDAMNES AU TRAVAIL PRECAIRE ?

LES JEUNES CONDAMNES AU TRAVAIL PRECAIRE ?

 

 

 

Dès que l’on parle de travail, on parle avant tout d’une compétence d’Etat inscrite dans la constitution, et d’une responsabilité pleine et entière de celui-ci. C’est le premier engagement du gouvernement actuel comme celui des précédents et un problème irrésolu malgré la succession de dispositifs mis en place pour l’endiguer.

 

 

UN CONTEXTE ALARMANT QUI S’EXPLIQUE PAR L’APPLICATION DE MAUVAISES DECISIONS ENVERS LE MONDE DU TRAVAIL :

 

La part des jeunes18/24 ans vivant sous le seuil de pauvreté (960 €/mois) dépassent les 23% contre 14% de l’ensemble de la population. La hausse du chômage des jeunes et la précarisation des conditions d’emploi en sont les principales raisons. Le chômage des jeunes est particulièrement important dans les ZUS et peut atteindre 40%. En 2008_2009, un peu plus de 40% des jeunes de moins de 24 ans résidant dans les quartiers vivaient au-dessous du seuil de pauvreté.

Fin septembre 2012, la Seine-Saint-Denis comptait 14200 demandeurs d’emploi de moins de 25 ans (alors qu’en 2011, 40.247 jeunes sont inscrits dans les missions locales !), soit 10,8% des demandeurs d’emploi (131.190 DEFM). 72% de ces jeunes ont un niveau 5 ou infra5. A Bondy, il y a environ 13% de jeunes de moins de 25 ans DE.

Le taux de chômage des 25/29 ans sans diplôme atteint les 22% en France en 2010. Mais lefossé se creuse entre les jeunes diplômés et ceux sans qualification. Les non-diplômés sont fragilisés et leur mise à l’écart du monde du travail les expose au risque d’exclusion sociale durable. Tandis que les jeunes diplômés connaissent une dégradation de leurs conditions d’emploi et des difficultés d’accès à l’autonomie. Notre système promet désormais à sa jeunesse diplômée un avenir incertain et de la précarité à long terme pour sa jeunesse sans qualification.

La jeunesse est depuis 30 ans le laboratoire des politiques de précarisation et de casse des droits sociaux. Les jeunes sont devenus des variables d’ajustement, de la main d’œuvre flexible, de la « chair à travail ». Quand j’étais jeune, dans les années 1980, on nous a vendu les TUC (Travaux d’Utilité Collective) sous-payés et réservés aux jeunes. La génération suivante a eu droit aux emplois jeunes (sansformation et en CDD). Il y a eu ensuite les contrats d’autonomie et leur fracassant échec.  Aujourd’hui, nous avons les Emplois d’Avenir. Ces dispositifs suivent tous le même principe de base : les recruteurs sont exonérés d’un certain nombre de charges, ces contrats sont tous précaires et n’ont, contrairement à ce que préconise le code du travail, jamais été des CDI.

Il n’est pas non plus étonnant que le chômage des jeunes augmente quand on reporte l’âge de la retraite de 60 à 67 ans, quand on dépasse allègrement la durée légale de 35h/semaine, alors qu’on a 5 millions de chômeurs réels. Le milliard d’heures supplémentaires ainsi réalisées représentent 600.000 emplois

C’est donc l’amoindrissement du code du travail et des droits sociaux qui est responsable de la montée incessante des demandeurs d’emploi et des travailleurs pauvres.

 

 

LES EMPLOIS D’AVENIR NE SONT QU’UNE NOUVELLE FORME DE L’ETERNELLE REPONSE DES POLITIQUES :

 

Si les emplois d’avenir représentent un espoir pour de nombreux jeunes, il reste qu’ils sont encore unefois, une mesure bien en deça du nécessaire. 2736 contrats seront ainsi signés en 2013 pour des jeunes de Seine-Saint-Denis alors que 40.000 jeunes sont inscrits en mission locale ; on est bien loin du compte !

Si on considérait les jeunes comme n’importe quel autre travailleur ou futur travailleur, on devrait :

-         Refonder l’éducation nationale et cesser la privatisation rampante des universités,

-         Mettre en place une réelle allocation d’étude (déjà promis par Lionel Jospin en 97 et que Terra Nova propose à 460 euros, soit l’équivalent du RSA)

-         Encadrer les stages et le travail intérimaire,

-         Encadrer la reconnaissance des diplômes dans les conventions collectives

-         Remettre à plat tous les statuts d’exception financés à coup d’exonérations de cotisations sociales.

Les vraie solutions au chômage, c’est de :

-         réduire la durée du travail et de revenir aux 60 ans à la retraire,

-         faire respecter les 35 heures et limiter les heures supplémentaires, de les rendre plus coûteuses qu’une embauche,

-         réintroduire 2 jours de repos consécutifs,

-         limiter le nombre de précaire dans les entreprises de plus de 20 salariés,

-         contrôler et sanctionner les patrons délinquants

-         Etablir des vraies règles de responsabilité sociale des entreprises.

C’est aussi instaurer l’autonomie financière des jeunes pour permettre à tous de sécuriser et de choisir son parcours. Loin d’être une logique d’assistance, ce serait placer les jeunes au cœur des dispositifs, au lieu des entreprises.

 

 

DANS CE CONTEXTE, JE NE PEUX BOUDER LES DISPOSITIFS D’ETAT, MEME S’ILS RESTENT INSUFFISANTS ET INADAPTES :

 

A Bondy comme ailleurs, de plus en plus de jeunes perdent espoir et s’enfoncent dans des situations de rupture. La Villede Bondy vas’engager dans les emplois d’avenir, à hauteur de 50 embauches sur deux ans, avec 20 contrats pour l’année 2013 pour des jeunes inscrits au service public de l’emploi (Pôle Emploi, Mission Locale ou Cap Emploi) comme l’exige la loi. Cela ne suffira pas, mais nous n’avons pas le choix. Il nous faut s’inscrire dans ce nouveau dispositif, comme nous l’avons toujours fait… pour qu’au moins ces 50 jeunes là puissent accéder à uneformation et à un emploi.

Les postes ont été identifiés par les services, ainsi que les tuteurs, et validés par un comité de pilotage composé d’élus (emploi, insertion, jeunesse), de la DG, des RH, du SJ,de Bondy Insertionet de la Mission Locale. Les profils de postes sont en cours de rédaction.

Il nous faudra être attentifs au parcours des jeunes, à leurformation, clef de la réussite. Certains seront intégrés à l’effectif de la ville après leurs 3 années, d’autres devront être embauchés ailleurs. Le Chargé de Relation Entreprises de la mission locale devra particulièrement veiller à la sortie positive du dispositif pour ces jeunes qui quitteront les services municipaux.

 

 

S’ATTAQUER AU CHOMAGE, C’EST S’ATTAQUER AU CAPITALISME :

 

L’incapacité politique à remettre en cause les logiques capitalistes et à tirer les leçons de la crise renforce toujours plus la nécessité de donner de laforce à ceux qui ne renoncent pas à transformer la société. Aucune sortie de crise ne sera possible sans sortir du capitalisme. Affirmer l’inverse, c’est à nouveau aller vers de lourdes déconvenues. Et pour le moment, c’est là où nous allons encore …

 


05/02/2013



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