SANIR (encore et encore suite…)
Une triple enquête judiciaire, sanitaire et administrative vise le site géré par SANIR PLMT, proche de l’hôpital Jean Verdier depuis que des employés sans-papier -qui réclament par ailleurs, et ont obtenu pour beaucoup, leur régularisation- ont dénoncé le fait que des déchets dangereux issus de plaques de fibro-ciment amianté ont été mélangés à des gravats et mis en décharge illégalement.
La Préfecture a mis en demeure la société, l'accusant d'avoir stocké, broyé et brûlé des déchets « sans autorisation » sur un terrain de la zone industrielle La Poudrette, sur la commune des Pavillons-sous-Bois mais en limite de Bondy.
Outre la probable pollution environnementale, les craintes de la préfecture se portent sur la santé de ces employés ; elle a missionné la DDASS et la médecine du travail pour effectuer des examens de santé. En août dernier, les inspecteurs du Service technique des installations classées (Stic) avaient constaté la présence d'un incinérateur clandestin creusé dans un hangar, sans toutefois trouver de traces visibles d'amiante. Lors du parrainange citoyen des élus de mon groupe, nous l'avions d'ailleurs prise en photo et publier dans les blogs.
Des « analyses de l'air et du sol, pour vérifier s'il y a présence d'amiante » devraient être menés ces prochains jours.
Les élus communistes et partenaire de Bondy se sont retrouvés avec d’autres, vendredi dernier, à l’UL CGT de Bondy, pour fêter la victoire et la régularisation de la presque totalité des employés sans papiers de cette entreprise. C’est la dénonciation et la mobilisation de nombreux acteurs qui a permis de faire respecter la loi et la dignité des personnes. Nous resterons vigilants sur les derniers dossiers de régularisation, mais également sur la situation sanitaire qui est tout autant préoccupante pour les employés que pour les riverains…
