LES HANDICAPES PARTICIPENT A LA VIE ECONOMIQUE DU PAYS
LES HANDICAPES PARTICIPENT
A LA VIE ECONOMIQUE DU PAYS
POUR PEU QU'ON LEUR EN LAISSE LA POSSIBILITE !
Sous prétexte d'équilibre la loi de finance, le Gouvernement pille les lignes dédiées aux plus faibles de nos concitoyens. C'est le cas par exemple pour le fonds de l'AGEFIPH, cette association qui finance les formations et les postes de travail adaptés aux handicapés… Olivier DEL GRANDE, Conseiller municipal à l'accessibilité et moi-même, avons mis la main à la pâte pour faire adopter un vœu au Conseil municipal du 25 septembre. En voici la teneur :
Le Gouvernement a décidé de prélever 50 millions d'euros sur le budget de l'AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Handicapés), ceci dans le but d'équilibrer les recettes de la Loi de Finances 2009. Ce prélèvement est contraire aux intentions affichées dans la Convention triennale Etat - AGEFIPH pour la période 2008-2010, signée par la Ministre de l'Economie, le 20 février 2008.
L'AGEFIPH est financée par les contributions des entreprises qui ne respectent pas l'obligation légale d'emploi des travailleurs handicapés. Elle est administrée par les partenaires sociaux et les associations de personnes handicapées. Sa mission est de financer des formations, des aides techniques et des aménagements de postes de travail permettant aux personnes handicapées d'accéder et/ou de se maintenir dans l'emploi en secteur privé.
L'emploi des personnes handicapées est nécessaire et indispensable. Il est source d'autonomie pour cette partie de la population et d'enrichissement pour le pays tout entier, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. L'AGEFIPH, par son soutien financier aux entreprises privées, contribue de manière déterminante à ce que les travailleurs handicapés participent, au même titre que les travailleurs valides, à la vie économique du pays.
Son budget ne doit donc en aucune manière être amputé, car cela dissuaderait nombre de petites entreprises privées de recruter ou de maintenir dans l'emploi des travailleurs handicapés.
En conséquence, le Conseil municipal de Bondy demande au Gouvernement de renoncer à ce prélèvement de 50 millions d'euros sur le budget de l'AGEFIPH.
Bondy,
Le 25 septembre 2008