UNE MAUVAISE HISTOIRE D'EAU !
Une mauvaise histoire d’« eau » !
Le 30 novembre dernier, la communauté d’agglomération Est Ensemble et ses 9 villes, dont BONDY, devait choisir le mode de gestion de l’eau, cette denrée indispensable à la vie de chacun.
Si les conseillers communautaires de la majorité de gauche se sont tous prononcés pour une gestion publique de l’eau à terme sur le territoire communautaire, les désaccords sur la façon d’y arriver ont fait l’objet de vifs débats ! Un débat entre élus, car malheureusement jamais la population, pourtant directement concernée, n’aura été concertée.
Une seule proposition était soumise au vote : l’adhésion au SEDIF, syndicat regroupant 144 communes d’Ile-de-France qui a confié la gestion de l’eau à VEOLIA, multinationale, déjà leader du grand marché de bradage des services publics (eau, collecte des déchets, transports, habitat, établissements de soins, etc…). Le fonctionnement même du SEDIF, la gestion opaque de VEOLIA avec ses surfacturations, l’entretien du réseau à minima, l’emploi de sels d’aluminium nocifs en grande quantité, ne sont pas de nature à emporter notre consentement.
Alors les élus communistes et partenaire de Bondy, après consultation des militants du PCF, des militants du Parti de Gauche et de leurs sympathisants respectifs, ont pris la décision de se positionner fortement pour la défense des services publics et pour la sécurité des usagers (qualité de l’eau, maîtrise du service et des coûts), contre la marchandisation d’un bien commun de l’humanité, pour la maîtrise globale du coût de l’eau au robinet, et pour une tarification sociale.
Au Conseil communautaire, Sylvie BADOUX et Jacques JAKUBOWICZ ont donc voté contre le retour de l’eau dans le giron de l’entreprise privée VEOLIA, ils ont voté contre l’adhésion au SEDIF. Le résultat final du vote n’a cependant pas permis qu’une majorité d’élus pèse suffisamment pour un retour à la gestion publique de l’eau. Par 53 voix contre 38, Est Ensemble a rejoint le SEDIF et donc VEOLIA.