BONDY A COEUR

Ce soir a lieu un conseil municipal à Bondy. On y traitera du PLAN LOCAL D'URBANISME. C'est sur la base des orientations et des réglementations posés dans cet important document que se dessine le Bondy de demain...

Le 19 mars 2009, le Conseil municipal a prescrit l’élaboration du Plan Locale d’Urbanisme (PLU).

Dés lors, le Service Urbanisme a donc engagé des études avec l’aide d’un bureau spécialisé

La concertation avec la population a eu lieu tout au long de la démarche d’élaboration par des réunions publiques, une exposition dans le hall de la mairie, la mise à disposition d’un registre au service urbanisme, des ateliers thématiques auxquels ont participé des élus municipaux, des associations, des acteurs sociaux et économiques, des citoyens, des présentations/échanges dans les conseils de quartiers, des sages et des jeunes, de l’information sous forme de communication par voie de bulletin municipal (REFLETS), de site Internet de la ville ou de plaquette dans les boîtes aux lettres.

Ce PLU, élaboré ensemble, sera donc voté ce soir en Conseil municipal.

Mais il est encore temps de donner votre avis puisque pendant l’enquête publique (1 mois entre mai et juin 2011) permet à toute personne d’inscrire ses remarques dans le registre d’enquête publique ou de les communiquer au commissaire enquêteur.

L’approbation finale du PLU est prévue pour la fin d’année 2011

Pour ma part, j’apprécie particulièrement le travail effectué par les services municipaux et le bureau d’études « Territoires Sites et Cités », notamment sur le diagnostic et les recueils et intégration des remarques issues des différentes phases de la concertation. C’est un travail énorme qui a été mené avec écoute, rigueur et pertinence.

Quelques remarques sur des points qui me tiennent particulièrement à cœur :

Bondy est une ville où l’emploi se développe, mais moins vite que l’augmentation de la population. Nous devons donc travailler à conserver nos entreprises et à permettre l’établissement de nouvelles sociétés. Les sites économiques doivent être revus pour être modernisés, des connexions doivent être créés entre eux.

L’axe RN3, porte d’entrée de la communauté d’agglomération mérite une attention particulière et la priorité doit être donnée au maintien et au développement d’activités tout autant qu’à l’ouverture sur la ville. Pour cela, il nous faut, sur ce secteur permettre des hauteurs d’immeubles qui puissent favoriser l’implantation de show-room comme le souhaitent les grandes enseignes. Cet axe  ne doit plus être une frontière qui sépare notre commune en deux, mais devenir un lien fort.

Par ailleurs, si aujourd’hui le centre ville de Bondy est réel, si le secteur de la gare est en complète rénovation, il reste à travailler encore d’autres polarités majeures à l'échelle de la ville, autour de commerces (Avenue Carnot, Place Neuburger ou secteur route d’Aulnay/Jean Moulin/Léon Blum) ou d’équipements structurants reconnus (Institut Développement et Recherche – Hôpital Verdier)

Si beaucoup de choses ne dépendent pas de nous directement sur ce sujet, il n’en demeure pas moins que le PLU peut favoriser le développement des transports en commun, améliorer les relations de part et d’autres de la voie ferrée, limiter la place de la voiture dans la ville, permettre la structuration du stationnement et envisager l’aménagement de pistes cyclables et de voies piétonnes.

La venue jeudi dernier à Bondy du ministre de la ville, Monsieur Maurice LEROY, nous conforte dans nos volontés de travailler sur les liaisons de banlieue à banlieue. Il a  notamment indiqué des priorités avec lesquelles nous sommes en accord comme la modernisation du RER, le prolongement de la ligne 11 (Châtelet-Les Lilas) jusqu’à Rosny-sous-Bois, le prolongement du tramway T1 jusqu’à Val de Fontenay en passant par Noisy, Romainville et Montreuil, celui de la tangentielle nord (TLN – Tram train francilien) des Yvelines jusqu’au Bourget d’abord, puis jusqu’à Bobigny et Noisy-le-Sec ensuite…

Il y a près de 4.000 demandeurs de logement sur notre commune. Il n’y a pas assez de turn-over dans les logements sociaux de notre territoire, les difficultés économiques ne permettant pas à un assez grand nombre de personnes de bénéficier d’un parcours résidentiel. L’ANRU de Bondy ne permet que du 1 pour 1, c’est-à-dire un logement construit pour un logement démoli (même si quelques logements supplémentaires ont pu être dégagés), et les familles délogées sont prioritaires.

Dans certains endroits de la ville, les opérations immobilières de pus de 4.000 m2 (ou d’au moins 50 logements) devront impérativement produire 30% de logements locatifs sociaux, le secteur canal RN3 permettra la création d’un nouveau quartier avec une nouvelle offre de logements.

Il nous faut travailler des solutions de décohabitation, notamment pour les plus fragiles, les couples qui se séparent, les jeunes qui quittent le foyer parental et qui se lancent dans la vie. L’ALJT sera reconstruit pour être aux normes en vigueur et 2 sites (près des interconnexions de transports) seront rendus propices à l’accueil de résidence pour étudiants Par ailleurs, nous étudions également, avec BONDY HABITAT, la possibilité d’une résidence pour accueillir des personnes en difficultés dans leur parcours de vie.

Enfin, les zones pavillonnaires actuelles seront préservées. Elles sont déjà aujourd’hui des territoires de mixité sociale qui méritent d’être conservées comme telles. Simplement, il faudra favoriser l’ouverture de commerces de proximité.