GRAND PARIS ET INTERCOMMUNALITE...
Les annonces de SARKOZY le 29 avril sur le Grand Paris se concentrent sur quelques chiffres : 35 milliards d'euros pour les transports, 70 000 logements, 850 millions d'euros pour le campus de Saclay. Ces déclarations d'intention laissent sceptique. Hé oui, les milliards d'euros annoncés sont encore à trouver. Combien l'Etat va-t-il prendre à sa charge ? Combien les collectivités vont être contraintes de payer ?
La liste à la Prévert du Président va des logements, à un métro rapide « hors la ville » et des pôles économiques « hors territoires ». Mais quelle articulation entre logements et transports, entre développement économique et mixité sociale ?
D'autres questions sont toujours sans réponse. Suite aux annonces, quelle transformation des niveaux de décision ? Quelle gouvernance ? Quelle marge de manœuvre des collectivités locales ?
Une métropole donc… qui devra prendre toute sa place dans le monde… dans le monde économique et financier !
L'action gouvernementale s'inscrit toujours à l'encontre du schéma régional. Le Préfet de Région voit ses pouvoirs renforcées en matière d'aménagement. De même, l'Etat peut prendre la main sur la réalisation des travaux d'infrastructure et contraindre le STIF en matière de tarification.
Tout ceci laisse à penser que seuls les rapports de force permettront d'arracher des réponses aux urgences sociales.
En ce sens, je continue de soutenir le projet d'intercommunalité "la plus grande d'Ile-de-France" regroupant Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville.
En ce sens, je souhaite que les populations et les agents communaux concernés soient associées à la définition du projet, à son contenu, à sa cohérence..