BONDY A COEUR

L'ECOLE EST VRAIMENT EN DANGER !

Merci à Chrisitiane de Romainville, de m'avoir envoyé l'article de La Dordogne Libre... 

Sur le sujet, voici des propos édités sur 20minutes.fr

Xavier Darcos impliqué dans une affaire de fraude au baccalauréat... en 1982. L'information figure sur Wikipedia, mais il a fallu que la «Dordogne libre» l'exhume le 27 mai dernier pour que la blogosphère s'en fasse l'écho lundi, premier jours des épreuves du bac, en France métropolitaine.

Dans son almanach «il y a 25 ans», le quotidien rappelle l'affaire «des fuites du bac de français à Périgueux. Il précise que l'enquête judiciaire avait abouti à l'inculpation du professeur de français d'une classe de terminale, qui n'était autre que l'actuel ministre de l'Education». Le journal se garde bien de donner l'épilogue.

Epreuve annulée

Le blog «Les mots ont un sens» poursuit l'histoire, reprenant un article du «Nouvel Observateur», qui avait lui-même ressorti l'affaire en juin 2003. Xavier Darcos était alors ministre délégué à l'Enseignement scolaire et un mouvement social dans l'éducation menaçait la tenue du baccalauréat. L'hebdomadaire rappelait alors comment le ministre avait lui-même provoqué l'annulation d'une épreuve, avant d'être mis hors de cause.

Alors jeune professeur de lettres agrégé du lycée Laure-Gatet de Périgueux, le futur ministre était en 1982 également membre de la commission académique qui choisissait les sujets des examens, écrit «Le Nouvel Obs». Mais peu après la tenue des épreuves anticipées de français du mois de juin, des accusations de fuites qui auraient bénéficié à certains candidats de la ville furent rapidement portées à l'encontre du professeur.

«L'affaire circule dans les réseaux de l'Education nationale»

Le recteur de l'académie de Bordeaux ordonna alors une enquête administrative. Il apparut rapidement que Xavier Darcos avait effectivement fait travailler ses élèves, quelques jours avant le bac, sur un sujet très voisin de l'un des trois proposés aux candidats. Il fut inculpé et cité à comparaître le 30 mai 1983 devant le tribunal de grande instance de Périgueux. La justice a estimé que, les sujets ayant été choisis finalement sur plusieurs listes de propositions, personne ne pouvait prévoir de manière certaine quels seraient les trois sujets finalement proposés aux candidats et a prononcé la relaxe de Xavier Darcos. Contacté par 20minutes.fr, le greffier du tribunal correctionnel de Périgueux a confirmé ces informations.

Il n'empêche. «L'affaire circule dans les réseaux de l'Education nationale», explique à 20minutes.fr l'auteur du blog «Les mots ont un sens», Christophe R. Signe que le climat est loin d'être au beau fixe entre le ministre et les enseignants.

Catherine Fournier (avec V.G.)

20Minutes.fr, éditions du 17/06/2008 - 15h40

 



06/12/2008

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